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trunk/workshop-foss4g/loading_data.rst
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Partie 4 : Charger des données spatiales
Supporté par une grande variété de librairies et d'applications, PostGIS fournit de nombreux outils pour charger des données. Cette partie traitera uniquement du chargement basique de données, c'est à dire le chargement de fichiers Shapefile (.shp) en utilisant l'outil dédié de PostGIS.
PremiÚrement, retournez sur le Dashboard et cliquez sur le lien Import shapefiles de la section PostGIS. L'interface d'import de données Shapefile pgShapeLoader se lance.
Ensuite, ouvrez le navigateur de fichier Shape File puis dans le répertoire file:\postgisintro\data sélectionnez le fichier :file:`nyc_census_blocks.shp`.
Saisissez les détails de la section connexion PostGIS et cliquez sur le bouton Test Connection....
Username
postgres
Password
postgres
Server Host
localhost 54321
Database
nyc
Note
Affecter le numéro de port 54321 est trÚs important ! Le serveur PostGIS d'OpenGeo utilise ce port et non le port par défaut (5432).
Saisissez les détails de la section Configuration.
Destination Schema
public
SRID
26918
Destination Table
nyc_census_blocks
Geometry Column
the_geom
Cliquez sur le bouton Options et sélectionnez "Load data using COPY rather than INSERT." Ce qui implique que le chargement des données sera plus rapide.
Pour finir, cliquez sur le bouton Import et regardez l'importation s'exécuter. Cela peut prendre plusieurs minutes pour charger, mais ce fichier est le plus gros que nous aurons à charger.
Repétez la méthode afin d'importer les autres données présentes dans le répertoire data. Hormis le nom du fichier et le nom de la table de sortie, les autres paramÚtres de pgShapeLoader devrait rester les mêmes :
- nyc_streets.shp
- nyc_neighborhoods.shp
- nyc_subway_stations.shp
Lorsque tous les fichiers sont chargés, cliquez sur le bouton "Refresh" de pgAdmin pour mettre à jour l'arbre affiché. Vous devriez voir vos quatre nouvellles tables affichées dans la section Tables de l'arbre.
Shapefile ? Qu'est-ce que c'est ?
Il est possible que vous vous demandiez "Qu'est-ce que c'est ce shapefile ?" On utilise communément le terme "Shapefile" pour parler d'un ensemble de fichiers d'extension .shp, .shx, .dbf, ou autre ayant un nom commun (ex: nyc_census_blocks). Le fichier Shapefile est en réalité le fichier d'extension .shp, mais ce fichier seul n'est pas complet sans ses fichiers associés.
Fichiers obligatoires :
- .shp â les formes; les entités géographiques elle-mêmes
- .shx â l'index de formes; un index basé sur les positions des entités géographiques
- .dbf â les attributs; les données attributaires associées à chaque forme, au format dBase III
Les fichiers optionnels possibles:
- .prj â la projection; le systÚme de coordonnées et l'information de projection, un fichier texte décrivant la projection utilisant le format texte bien connu (WKT)
Afin d'utiliser un fichier Shapefile dans PostGIS, vous devez le convertir en une série de requêtes SQL. En utilisant pgShapeLoader, un Shapefile est converti en une table que PostgreSQL peut comprendre.
SRID 26918 ? Qu'est que c'est ?
La plupart des paramÚtres de l'importation de données sont explicites mais même les professionnels du SIG peuvent rencontrer des difficulté à propos du SRID.
"SRID" signifie "IDentifiant de Référence Spatiale". Il définit tous les paramÚtres de nos données, telles les coordonnées géographiques et la projection. Un SRID est pratique car il encapsule sous la forme d'un nombre toutes les informations à propos de la projection de la carte (ce qui peut être trÚs compliqué).
Vou pouvez consulter la définition de la projection de la carte en consultant la base de données en ligne suivante :
http://spatialreference.org/ref/epsg/26918/
ou directement depuis PostGIS en interrogeant la table spatial_ref_sys.
SELECT srtext FROM spatial_ref_sys WHERE srid = 26918;
Note
La table spatial_ref_sys de PostGIS est une table standard OGC qui définit tous les systÚmes de référence spatiale connus par la base de données. Les données livrées avec PostGIS, contiennent 3000 systÚmes de référence spatiale et précisent les informations nécessaires à la transformation ou la reprojection.
Dans les deux cas, vous obtiendrez une représentation du systÚme de référence spatiale 26918 (affichée sur plusieurs lignes ici pour plus de clarté).
PROJCS["NAD83 / UTM zone 18N", GEOGCS["NAD83", DATUM["North_American_Datum_1983", SPHEROID["GRS 1980",6378137,298.257222101,AUTHORITY["EPSG","7019"]], AUTHORITY["EPSG","6269"]], PRIMEM["Greenwich",0,AUTHORITY["EPSG","8901"]], UNIT["degree",0.01745329251994328,AUTHORITY["EPSG","9122"]], AUTHORITY["EPSG","4269"]], UNIT["metre",1,AUTHORITY["EPSG","9001"]], PROJECTION["Transverse_Mercator"], PARAMETER["latitude_of_origin",0], PARAMETER["central_meridian",-75], PARAMETER["scale_factor",0.9996], PARAMETER["false_easting",500000], PARAMETER["false_northing",0], AUTHORITY["EPSG","26918"], AXIS["Easting",EAST], AXIS["Northing",NORTH]]
Si vous ouvrez le fichier nyc_neighborhoods.prj du répertoire data, vous verrez la même définition.
Un problÚme auquel se confronte la plupart des débutants en PostGIS est de savoir quel SRID il doit utiliser pour ses données. Tout ce qu'ils ont c'est un fichier .prj. Mais comment un humain peut-il reconnaitre le numéro de SRID correct en lisant le contenu du fichier .prj ?
La réponse simple est d'utiliser un ordinateur. Copiez le contenu du fichier .prj dans le formulaire du site http://prj2epsg.org. Cela vous donnera le nombre (ou la liste de nombres) qui correspond le plus à votre définition de projection. Il n'y a pas de nombre pour toutes les projections de cartes existantes dans le monde, mais les plus courants sont disponibles dans la base de données de prj2epsg.
Les données que vous recevez des agences locales de l'Etat - comme la ville de New York - utilisent la plupart du temps des projections locales notées "state plane" ou "UTM". Dans notre cas, la projection est "Universal Transverse Mercator (UTM) Zone 18 North" soit EPSG:26918.
Les choses à essayer : rendre spatiale une base de données existante
Vous avez déjà vu comment créer une base de données en utilisant le modÚle postgis_template depuis pgAdmin. Néanmoins, lorsque vous installé depuis les sources ou que vous ajoutez le module PostGIS à une base existante, il n'est pas toujours approprié de créer une nouvelle base de données en utilisant le modÚle PostGIS.
Votre tâche consiste dans cette section à créer une base de données et à ajouter les types et les fonctions PostGIS ensuite. Les script SQL nécessaires - :file:`postgis.sql` et :file:`spatial_ref_sys.sql` - se trouvent dans le répertoire :file:`contrib` de votre installation de PostgreSQL. Pour vous guider, vous pouvez consulter la documentation PostGIS expliquant comment installer PostGIS [1].
Note
N'oubliez pas saisir le nom de l'utilisateur et le numéro de port lorsque vous créez une base de données en ligne de commande.
Les choses à essayer : visualiser des données avec uDig
uDig, (User-friendly Desktop Internet GIS) est un outil bureautique de visualisation/édition SIG permettant de visualiser rapidement ses données. Vous pouvez visualiser un grand nombre de formats différents dont les Shapefiles et les bases de données PostGIS. Son interface graphique vous permet d'explorer vos données facilement mais aussi de les tester et les styler rapidement.
Utilisez cette application pour vous connecter à votre base de données PostGIS. L'application est contenue dans le répertoire software.
Notes de bas de page
[1] | "Chapter 2.5. Installation" PostGIS Documentation. Mai 2010 <http://postgis.org/documentation/manual-1.5/ch02.html#id2786223> |